mercredi 27 avril 2011

La guerre des gondoles

Nous partons pour notre opération d’intimidation et de sape de moral de la guilde concurrente de gondoliers à Brizio. Nous emportons quelques gros moellons afin d’en couler l’une ou l’autre éventuellement. De fait, nous rencontrons deux gondoliers qui après avoir été invectivés par le nôtre voient leurs gondoles sombrer. Dans l’une d’elles, il y a avait deux passagers, des bourgeois qui demandent d’être vite ramenés à quai. Notre patron vient nous voir à notre auberge et nous signale qu’il n’apprécie pas la façon de faire qui pourrait lui porter conséquence.

Nous changeons de méthode, plus douce afin de ne pas le heurter. On en a assommé un et laissé sur son embarcation, sans gaffe reprise par Jarod. Alors que nous déambulions dans notre aire que le patron souhaite voir monopolisée par ses soins, nous sommes pris à partie par deux gondoles remplis de brutes épaisses armées de bâtons ferrés. Mais nous parvenons plus ou moins facilement, Jarod et Bianca ont bu la tasse entre-deux, à tous les repousser à l’eau. Rageuse de voir Bjorn se vanter de ne pas être mouillé, Bianca se précipite sur lui qui ne se laisse pas prier pour profiter de la situation et faire balader quelques mains par-ci par-là. On finit à notre auberge où nous prenons un bon bain pendant lequel Bjorn se rince l’œil. Plusieurs journées passes entrecoupées de leçons d’escrime et de patrouille en gondoles le soir venu.

Un jour, Victorio Di Pasoli vient nous retrouver accompagnés de 4 gardes de corps. Il s’excuse de la méprise et vient nous proposer quelques dédommagements en guise de réparation. Nous lui réclamons 6 000 guilders, mais il n’en a plus les moyens. Il peut toujours nous payer quelque chose, mais bien moins. Nous prenons le temps de la réflexion, mais il nous file le tuyau que le capitaine de l’increvable, Harald avait pris des dispositions testamentaires pour que ces « assassins » soient châtiés. Son fils ainé et cadets, accompagnés de barbares gehemdals sont à nos trousses prêts à nous faire la peau. Nous demandons qu’il se charge au moins de les neutraliser.

Un jour, notre employeur vient nous prévenir que pour ce soir, il a obtenu les infos qu’il se prépare une grosse contre-offensive des gondoliers de Dame Suzanna. L’attaque se déroule en effet et il y a énormément d’hommes en place. Nous parvenons à nous défaire de nombreux ennemis, notamment de leur chef, sans la moindre égratignure et éclaboussure (d’eau). Le sang par contre a pas mal giclé… Notre employeur est très impressionné et satisfait et nous lui demandons s’il peut nous engager de manière plus ferme et définitive et nous propose 3 600 guilders/an ce qui représente une somme contractuelle assez honorable. Nous refusons pour le moment car cela nous semble être trop peu et souhaitons quitter Brizio au plus vite avec quelques économies pour nos projets d’académie.

À notre retour à l’auberge nous sommes attendus en embuscades par les gehemdals. Près d’une dizaine dans un premier temps. Nous évitons de justesse d’être abattus par des tirs d’arbalètes et faisons mine de nous replier pour en abattre plusieurs à l’extérieur. Quatre hommes puissamment armurés nous poussent à nous retrancher dans un entrepôt. Nous sommes attaqués dans le dos par de la magie Métallique. Jarod est gravement blessé. On se replie dans une allée et ils y mettent le feu pour nous pousser à l’autre extrémité où un comité d’accueil nous attend. Là, nous pensons peut-être notre dernière heure sonnée, quand des hommes aux masques d’arlequin prennent le dessous et nous font prisonniers sans que nous opposions de résistance.

On nous détient dans une geôle où l’on nous questionne au sujet de notre identité, raisons d’être ici et motivations. Ensuite, on s’excuse de la méprise quand on nous indique qu’un notaire nous attend chargé par Victorio Di Pasoli pour refaire notre patente du ghetto de kheiza de Brizio. Celle-ci nous permet de nous forger une nouvelle identité pour rester incognito et nous permet de voyager dans les ports Venn’Diss.

Victorio vient nous trouver par la suite et dit avoir fait son possible pour nous sortir de ce mauvais pas. Il a fait jouer quelques-unes de ses relations, car nous nous sommes fourvoyés apparemment dans un sale guêpier où il serait question de fraternité et contacts avec une Maison ennemie…

Nous lui demandons s’il peut, en échange de guilders sonnants et trébuchants, nous trouver un job lucratif dans nos cordes pour accélérer notre départ, une fois notre magot en poche.

Nos enseignements et leçons martiales ont porté leur fruit. Nous commençons à maîtriser les balbutiements du combat à deux armes. Ce sera hache d’arme – rondache pour Bjorn et rapière – hachette pour Bianca et Jarod.

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