mercredi 15 juin 2011

Traversée de la Maison Ulmeq avec Lira en ligne de mire

On projette de traverser la Cordillière pour atteindre le port de Gopi. De là, nous prendrons un bateau jusqu’à Twalika pour rejoindre l’Académie à Titlan. Nous sommes dans la deuxième partie de Brise (hiver) des Rivages.


On atteint une sorte de poste frontière, un grand bâtiment assez haut, légèrement défendu par quatre guerriers assez flegmatiques et de légers créneaux. Il nous faut accomplir quelques formalités administratives à l’aide de formulaire pré-complété nous permettant de voyager au sein de la Maison Ulmeq. Il s’agit de sorte de cartes d’identité.


Plus tard, nous profitons des festivités organisées en l’honneur d’un mariage arrangé entre deux villages rivaux et en guerre pour nous détendre. Au matin, Lira vient nous voir désemparée, elle a perdu son foulard. D’emblée, je lui accorde mon attention et assistance tout à l’inverse de Bjorn et Bianca qui ne comprennent pas l’importance que ça a à nos yeux. Rien n’y fait. Il est décidé qu’ils quittent le village et que le guide, Lira et moi restons ici.


Surtout que l’ambiance s’est quelque peu refroidi ayant appris qu’un homme a été égorgé la nuit passée. Je sais que Bianca a raison et que nous risquons d’être faits prisonniers (et pire) si nous restons car nous sommes étrangers et boucs émissaires tous trouvés. Je crains que Lira n’y soit mêlée mais elle m’affirme le contraire. Elle m’a fait peur en liquidant ses hommes sans aucun remord ou scrupule. Mes craintes seront rencontrées quand, à force de nous informer à gauche à droite, nous voyons le foulard de Lira au cou du cadavre.


J’essaie de récupérer le foulard en discutant avec l’aide du guide mais rien n’y fait. Il est décidé qu’elle récupèrera son foulard si elle est jugée non coupable du meurtre et est arrêtée sur le champ. Le seul moyen de la faire sortir (outre une évasion risquée et malvenue) est de lui allouer les services d’un Défendeur. Je pars avec le guide au village voisin en engager un.


C’est là que nous recroisons Bjorn et Bianca venus voir ce qu’il en était. Je leur explique la situation. Bianca ne fait que appuyer que c’elle a dit précédemment et devant mon insistance de ne pas lâcher l’affaire et porter assistance à Lira, elle finit par m’assommer par derrière. Je retrouve mes esprits et m’efforce de les convaincre d’engager un Défendeur au village voisin et l’envoyer lui prêter assistance et qu’alors nous poursuivrons le chemin sans elle, elle nous rattrapera si le cours du procès lui est favorable. Nous tombons d’accord, mon cœur contrit et contraint. Le village nous parle que c’est une manigance du village voisin pour relancer le conflit latent et larvé tout juste enterré.


Nous arrivons au sommet de la Cordillère et s’étend devant nous un plateau agricole riche et prospère aux routes carrossables et aux fermes bien entretenus. Là, encore les Ulmeqs font preuve de rêverie, flânent et rêvassent, n’en battant pas lourd, tels des fainéants. J’arrive à les convaincre d’attendre un jour au sommet que Lira revienne. A partir de là, Bianca craignant un retour enragé et vengeur de Lira montera la garde la nuit pour éviter craint-elle de se faire égorger dans son sommeil… je ne lui donne pas tort sur ses craintes, ayant peur moi aussi du personnage, assez psychopathe.


Nous finissons à notre plus grande surprise par retomber sur Lira saine et sauve mais semble-t-il encore plus perturbée. Elle s’est enfuie, a tué notre Défendeur, et dit s’être fait agressée par l’homme qu’elle a tué précédemment. Elle accepte de poursuivre le chemin avec nous à la condition de se tenir à carreau. A partir de ce moment, nous organisons une sérieuse garde et surveillance à son encontre.


On atteint alors Gopi qui a fort souffert du tsunami engendré par l’arrivée du Continent et nous y réservons une chambre forte agréable. Nous vendons nos affaire, après avoir acquis une patente et arrivons à acheter des pavois de guerriers Kriln (scarabée) en montrant le guilder constellé et arguant que notre oncle veut s’équiper ; un guildien a le même rang qu’un guerrier.


Lira ressent bien cette suspicion que nous nous nourrissons à son encontre et essaiera de nous amadouer pour faire relâcher la pression. Mais pour ma part, j’ai promis de la conduire à l’Académie et elle me fait assez peur quant à son mental et refuse et repousse ses avances alors qu’elles sont pourtant flatteuses et tentantes. Je finis même vu son insistance par l’assommer. Par la suite, elle essaiera de nous faucher compagnie alors que je parlais brièvement avec Bjorn au chevet de Bianca intoxiquée par une racine abortive. Elle a failli y rester.


Bjorn s’occupe de louer un bateau, des cabines du « capitaine », somptueuses avec tout le confort possible évoquant le fait que nous transportons une personne instable. La personne de contact veut s’assurer qu’elle n’set pas kidnappée. Lira racontera que sous l’influence de l’alcool, elle est instable et que nous voulons son bien et se tiendra tranquille durant la traversée. Nous avons environ 2 semaines de trajet ce qui nous en coutera près de 1 100 guilders d’écume.


Bjorn discute avec la Kheyza et la fait sortir. Elle se montre un brin provocante envers les matelots. Je finis par prendre la relève pour que Bjorn puisse profiter de la traversée avec Bianca remise sur pied par un noble ( ?) un Rêveur qui via Nocte (monde des rêves) l’a soignée. Je subis mille pression et tentation mais résiste en réclamant que Bjorn reprenne ma place. Lira me fait bien trop peur pour avoir confiance et me laisser aller aux plaisirs sensuels…

mercredi 8 juin 2011

Aux portes de la Cordillière de l'Aigle

Le désert de Zar pendant Brise a la particularité d'être froid, très fort, trop froid. Heureusement, les Kheyza que nous venons de quitter nous ont offert un chariot qui pendant la période des neiges peut faire office de traineau. Le confort du voyage est spartiate, nous sommes entassés les uns sur les autres, mais nous n’avons pas trop froid et des vivres en suffisance. En trois semaines, nous sommes sortis de la zone enneigée et un paysage de toundra s'offre à nous. Soyons francs, le froid a fait place à la monotonie et il nous tarde de rencontrer des gens.

Un campement de Keyzha est notre première rencontre depuis maintenant un mois. Ils sont chaleureux et nous informent sur la région. Finalement, elle ressemble à la frontière avec la maison Ashragor, c'est-à-dire quelques Keyzha, quelques marchands, des bandits et pas mal de renégats et autres fuyards. Nous ne sommes pas impressionnés, Bianca et Bjorn (ils font la paire ces deux là) sont même enthousiastes au combat. Tout ça pour dire que leurs vœux seront probablement exhaussés... à mon corps défendant.

Quelques jours de marche plus tard, le paysage change et nous voici dans un plaine caillouteuse où le mot désert prend tout son sens. Heureusement, un gros village Ulmeq se dresse devant nous. Il est parfaitement circulaire et entouré d'une grande palissade, les quartiers semblent très découpés et peu propices aux mélanges (la société Ulmèques se fonde sur des castes et des corporations d'artisans). Un caravansérail est collé à la palissade et quelques bâtisses piteuses servent aux esclaves (ils les appellent intouchables et sont soi-disant libres). Quoiqu'il en soi le village nous est plus ou moins interdit. Finalement, un bien pou un mal, nous rencontrons un riche marchand Venn'dys qui revient des thermes de la ville de Kumar – réputée également pour son souffre. Il vit sur un grand pied et nous offre un somptueux repas.

Nous reprenons la route le lendemain et ce qui devait arriver arriva. Une bande de brigands attaque une petite troupe de personnes (probablement des guildiens).
Les guildiens s'en prennent plein la gueule et malgré notre arrivée nous ne pouvons que repousser les attaquants, les guildiens étant tous morts ou sur le point de l'être.
Version officielle

En vrai et malgré la perte de quelques hommes, les guildiens ont le dessus et mettent en fuite les brigands. Cela étant leur petite troupe est solidement réduite et les chariots sont bien remplis... Nous décidâmes (enfin surtout Bjorn et Bianca) de donner l'assaut. Rapidement le combat a tourné à notre avantage. Dans un moment de barbarie ou de précaution, Bianca a achevé les blessés. À ce moment, les brigands nous voyant qu'à quatre ont décidé de nous charger. Le combat fut plus long. Nous étions largement surnombrés, mais nous les avons fait passer par le fil de nos haches et de nos rapières. Ce qui me fait peur rétrospectivement est le plaisir difficilement dissimulable de Lira – notre jeune Keyzha – à achever les quelques survivants.

Nos amis quildiens venaient de la Maison Ulmeq et commerçaient avec la Maison Venn'dys, principalement des épices et du souffre. Nous prîmes les chariots et nous arrivâmes en deux jours à un nouveau village bâti exactement comme le premier. Là, nous fûmes interpellés par l'espèce de garde – quatre hommes – du village. Après moult palabres et négociations, nous avons bien dû leur céder le chariot volé, mais nous avons réussi à nous faire dédommager (pas assez à notre goût).

Nous repartons, les montagnes de la cordillère de l'Aigle sont encore lointaines; une grosse semaine et nous serons à leur pied. J'espère que notre guide nous aidera et que les quelques jours de bateau pour aller à l'académie seront de tout repos

jeudi 2 juin 2011

Vengeance

On décide contourner le camp pour rejoindre une colline à côté pour disposer d’un point de vue. On remarque que ça s’agite dans le camp et assez vite quatre cavaliers se lancent à notre poursuite. Bjorn veille à brouiller nos pistes dans la neige. Ils finissent par nous repérer et viennent nous jauger et ils rebroussent chemin. On se met alors à chercher une position où soutenir un assaut. Nous sommes dos à un étang dissimulé sous une couche de neige.


Ils reviennent accompagnés d’une dizaine de fantassins. Ils nous visent à l’aide d’un court javelot et chargent vers nous. L’un deux tirent par inadvertance sur le cheval qui meurt sur le coup et son cavalier est propulsé à l’avant s’enfonçant dans la poudreuse. L’un d’eux ira s’empêtrer dans les berges en essayant de nous prendre par l’arrière. Bianca et Bjorn se débarrassent de leurs assaillants et finissons par nous enfuir avec les chevaux avant que les hommes à pied nous atteignent.


On se repose et l’on ourdit notre plan d’attaque. Nous allons repérer les yourtes desquelles s’élèvent de la fumée et iront tourner à trois autour de nuit pour couper les haubans et la faire s’écrouler et tuer les hommes qui rampent en dessous pour s’en extraire. Aussitôt dit, aussitôt fait. L’un d’eux s’en réchappe et est très vite tué. Je termine à tuer les 5-6 personnes restantes.


Bjorn et Bianca s’en vont vers la suivante mais la manœuvre est moins aisée et ils s’en échappent plusieurs personnes, près d’une petite dizaine. Ils finiront par tous être tués et procédons à la fouille des corps à la recherche d’armes essentiellement des dagues. Nous pénétrons au cœur de la 3ème yourte contenant du fourrage, des provisions, du matériel et deux chèvres. Il y a également deux coffres fermés servant de cages à des êtres vivants, des ouvertures ont été pratiqués pour les faire respirer. On appelle à l’aide de l’un d’eutre-eux.


Nous découvrons deux jeunes kheyzas enlevées de leur campement, Yetta et Lira. Elles ont été séquestrées et violentées. L’une d’elle a été sérieusement rossée. Nous les équipons et partons le lendemain matin pour les rendre à leurs parents, le rosk du campement. Elles ont pu se défouler sur les quelques sinistres individus qui les avaient fait subir quantité d’outrages.


En abordant le campement, on voit au loin une dizaine de ses bandits de grands chemins. Nous partons à bride abattue afin de les contourner et atteindre le campement kheyza. Ils viennent d’y passer pour réclamer une rançon (pas encore payée). Nous exhortons les kheyzas à repartir les attaquer tant qu’ils sont proches d’ici. Choses faites nous les rejoignons et Bianca les repèrent dissimulés sous un manteau de neige. Nous devons pour les atteindre essuyer une pluie de flèches et de lance pour afin les atteindre et les combattre aux corps à corps où ce sera une boucherie, pas de quartier. Ils s’écroulent un à un, même leur chef pourtant si vaillant blessé et achevé par Bjorn. Les kheyzas les fouillent et nous remettent une bonne moitié de ce qu’ils possédaient sur eux, près de 400 guilders en pierres précieuses.


Revenus au camp, nous sommes accueillis et hébergés dans la joie et la bonne humeur des retrouvailles. Je m’informe pour savoir si nous pourrions disposer d’un guide pour aller à Titlan. Après quelques discussions et réflexions, ils nous proposent de faire la route avec la plus âgée des filles, Lira pour qu’elle devienne guildienne et rentre à l’académie à Titlan. Nous partons avec un traineau tiré par nos chevaux, bien équipés en matériel, grains et vivres. Lira est enjouée et enchantée par sa future vie d’aventurière.


A côté de cela, Hilda l’esclave de Bianca s’affranchit d’elle et arrive à manœuvrer pour se faire passer pour une victime et aimé des autres pour rester ici et probablement rejoindre la Maison Ashragor par la suite. Bianca accepte malgré une sérieuse prêche qui tend à lui rappeler les desseins d’Ashragor à son égard. Ayant eu quelques relations avec elle, Bjorn et Biance s’ouvrent sur le fait qu’elle enfante de mon fils ou fille, future esclave… j’argue que je n’ai pas eu tant de relation avec elle.