mercredi 25 mai 2011

Survie dans le désert de Zar

On repart plein sud. Voyageant en compagnie de notre guide Kheiza on surprend au loin les cris d’une femme. De manières répétées, je pense à un accouchement et de fait on la retrouve au milieu d’un bosquet occupée d’accoucher d’une petite fille. C’est une gehemdal dénommée Sarah. Bjorn discute avec elle dans sa langue natale mais elle possède un sérieux accent et pour cause, nous apprendrons par la suite – car Bjorn avait tu l’info – qu’il s’agit d’une esclave ashragor. Elle a préféré ne pas retarder le groupe d’esclaves en fuite dont elle faisait partie.


Le groupe revient chercher Sarah qui se remet tout juste de son accouchement. Ils veulent se faire passer pour les propriétaires de cette esclave en fuite mais Bianca ne tarde pas à percer leur véritable identité. Elle souhaite les livrer aux Ashragors. Bjorn s’y oppose fermement tandis que pour ma part, je désapprouve mais souhaite éviter les « problèmes » avec les Ashragors. Elle finit par « lâcher » tout haut notre serment d’allégeance à Ashragor ce qui décompose notre guide kheiza.


Notre discussion est interrompue par l’arrivée de cavaliers ashragors qui d’abord nous encerclent et invoquent un démon. Le démon a de la peine à déployer sa puissance dans l’étroit bosquet où nous sommes retranchés. Nous ne prenons pas part au combat et essayons d’assommer ou faire tomber les ashragors qui viennent à notre contact. Ils finissent par rompre le combat une fois les gehemdals neutralisés et demandent ce que nous faisons. Bianca leur indique qu’on vient juste de croiser ce groupe et que nous allons rejoindre notre académie à Titlan.


Ça convient le prêtre et il fait liquider quelques esclaves blessés. Ensuite, ils discutent sur le sort à donner au bébé. Je perçois vaguement qu’il en est question et implore Bianca d’interférer auprès du prêtre pour l’épargner, voire le racheter au final. La guide et moi-même décaissons 100 guilders et nous partons tous bien vite rejoindre un village pour nourrir ce jeune nourrisson. Nous tombons sur un campement kheiza assez rustre et simple et ils recueillent l’enfant et nous remercient. Nous nous reposons et reprenons notre route.


Notre guide, une nuit tente de nous fausser compagnie mais Bjorn et moi-même l’interceptons, je lui demande ce qu’il en est et elle me jure que ce n’est pas dans ses intentions. Mais quelques jours plus tard, il parviendra à ses fins et nous orientera vers une fausse piste.


On finit par tomber sur troupeau de bisons en transhumance et décidons pour notre survie de voyager à ses côtés (points d’eau et viande de bêtes mortes). Il ne tarde pas à se mettre à neiger et les conditions deviennent difficiles et les températures inférieures à zéro. Un jour, on trouve un veau en détresse et sommes confrontés à une sorte de créatures souterraine (une taupe ?) qui produit en surface un liquide suintant et très collant qui nous cloue littéralement sur place. On peinera pour s’en sortir et Bjorn y laissera ses chaussures.


Par la suite, on sera surveillé et constamment harcelé la nuit par une meute de loups. On veillera, organisera un campement et fumera et cuisinera de la viande. On abattra quelques loups à l’aide de pierres.


On finit par quitter le troupeau en transhumance pour foncer plein sud et espérer tomber sur les contreforts rocheux qui bordent la frontière Ulmèque et trouver un village sur notre chemin. Nos vêtements trempés, nous faisons une halte prolongée afin de nous sécher en déblayant de la neige et construire un abri de fortune et faire un bon feu. Nous repartons alors ragaillardis.


De fait, nous atteignons un petit regroupement de yourtes. Nous sommes accueillis par de solides gaillards qui acceptent notre viande de loup en cadeau et nous offrent à boire. Enivrés et fourbus, nous finissons par nous écrouler pour nous réveiller brusquement quand deux hommes se tiennent prêts à nous violer tout à chacun ! Horreur et colère, il nous faudra peu de temps pour récupérer nos esprits et défendre chèrement nos peaux.


Une importante assistance se marre du spectacle tandis que les hommes essaient de nous contraindre. J’ai bien de la misère mais Bjorn d’abord ligoté et Bianca finissent par assommer, voire blesser mortellement leurs assaillants. La malheureuse esclave ashragor est violée sans ménagement.


On tente à trois de se jeter sur la paroi de la yourte pour la faire basculer et semer le trouble mais Bianca et Bjorn de concert ratent la manœuvre. Nous voilà à nouveau face à de nouveaux opposants. Après quelques rudes passes de combat où quelques opposants mordent la poussière, le chef s’avance arme en main.


Il nous propose qu’on en reste là et nous jettent nos vêtements. Bjorn piqué au vif se retient de foncer lui arracher la gueule et réclame notre équipement. Il refuse et propose de régler ça d’homme à homme. Mais là Bjorn échappe de justesse à une brutale attaque et assomme le chef d’un coup de poing. Il le prend en otage et exige d’avoir nos affaires et que l’assemblée se déshabillent. Un sous-chef, un felsin exige qu’on le libère mais Bianca et moi-même voulons le garder voire le tuer au final si l’on ne peut partir avec. On l’avait déjà neutralisé en lui brisant l’épaule. On s’apprêtait à se saisir de lanternes et les projeter sur la paroi pour enflammer la yourte quand nos adversaires ne l’entendent pas de cette oreille. Biance projette violement et mortellement la lanterne dans la gueule du sous-chef, terrassé. Je profite pour m’enfuir avec l’esclave tandis que Bjorn repousse le chef au loin et sort également. Il coupera quelques cordes pour tenter de faire écrouler la yourte pendant que Bianca « tenait » l’entrée. Mais devant le fait qu’ils s’échappent par une ouverture béante qu’ils ont faite au couteau dans la paroi, ils finissent par s’enfuir.


On finit par tous quitter cette yourte de malheurs et nous retournons prendre un point de vue sur le campement un peu plus loin ; des désirs voire idées précises de vengeance pour les uns ou les autres…

mercredi 18 mai 2011

Halte en caravanes Kheyza

Nous atteignons un campement kheyza et notre guide va naturellement y faire le nécessaire pour que nous puissions y dormir. On y est fort bien accueilli, de manière très charmeuse et plaisante. J’apprends que des membres de ma famille passeront dans les tout prochains jours dans une caravane de passage. Je m’accorde avec notre guide pour demeurer jusqu’à leur arrivée ce qu’il accepte. On s’acquitte de quelques tâches et corvées au sein de la communauté très active l’après-midi dans la pratique de divers artisanats. Les soirées se déroulent autour du feu, agrémentées de contes.


La caravane arrive quelques jours plus tard. Elle est énorme et compte plus de 200 personnes. On y voit des chariots en très (mi)piteux état – construits par les élèves de l’Académie (20 à 25 personnes – et des chariots flambants neufs, pimpants. On apprend très vite qu’elle abrite l’Académie des Cent Mille Pas. Je discute avec un homme, le rosk et présente mon parcours et ma généalogie succincte et réduite [parents Lazlo et Dritta entre autres]. Pendant ce temps, Bianca et Bjorn sont accostés par des élèves de l’Académie, deux Gehemdals et un Ashragor et parlent de ce qu’ils vivent et apprennent. Ils ont un ton et un jugement plutôt neutres entre eux.


On recherche ma famille parmi la caravane, environ 25 personnes essentiellement des oncles et tantes très heureux de me voir. Ils avaient appris ma naissance, mais ne m’avaient jamais vu. Possédant déjà mon Vrai Nom, Jarod du 1er Chariot d’Elzabe de la Famille d’Eziet du Clan de l’Aurore de la Tribu des Quillian, il me faut encore passer mon Épreuve [devenir un homme à part entière]. Ils se réjouissent de ma présence et je leur présente mes compagnons de route. On m’interroge s’ils se sont des gens convenables, j’acquiesce.


L’Épreuve consistera à me débrouiller pour ramener de la nourriture pour toute ma famille. Je pars seul, déclinant l’offre des mes compagnons qui me proposent leur aide.

Je trouve quelques fruits et autres denrées comestibles, mais n’arrivent pas chasser l’un ou l’autre animal. Je croise un village Ashragor non loin et essaie d’y acheter des animaux d’élevage, mais on refuse de me les vendre. Je ne traine pas là et apprendrai par la suite que j’ai bien fait d’être arrivé sans gibier, car j’aurai été poursuivi pour braconnage !

Je finis par me poster en attente de voir arriver un gibier à ma portée et ma veille est récompensée, car passent 3 sangliers. J’en plante un qui finit sa course affolée en s’empalant sur une branche tandis qu’un autre trébuche après être touché et j’emporte mes trophées sur un brancard. J’ai joué de chance, mais le résultat est là.

Tous sont fiers et contents de ma réussite ce qui impressionne fortement mes amis.


On propose à Bianca de discuter avec les villageois pour leur proposer les produits artisanaux kheyza. Mais ces derniers ne sont pas intéressés et cherchent bien des difficultés à Bianca qui ne se laisse pas démonter malgré l’application qu’ils mettent en jeu pour la prendre en erreur.


Un Ashragor et un Gehemdal récemment arrivés à l’Académie ne s’entendent pas et pensent que l’un l’a empoisonné et que l’autre lui a joué un mauvais tour. Ils finissent par en venir aux mains et le Gehemdal finit par s’écrouler vaincu. Il l’a mauvaise et l’Ashragor jure que des démons s’occuperont de son cas… ce qui est pris très au sérieux par la caravane kheyza. D’ailleurs, ils parlent à cet effet d’une nécropole qui servirait à leur fournir des corps pour exécuter de basses besognes. Bianca leur signale en tout honneur qu’elle s’oppose d’emblée à ce que ce site soit saccagé.

L’Ashragor ne veut pas laisser ça impuni et demande l’assistance de Bianca qui lui rappelle son rôle qu’Ashragor lui a confié en devenant guildien. Il finit par cracher à ses côtés et Bianca l’étale au sol d’un coup de poing magistral.


Le soir venu, le Gehemdal est empoisonné et tous s’affairèrent à essayer de le sauver. L’Ashragor est étonné et finit par dire que c’est bien fait. Bianca flaire la diversion et est attirée par un bruit de combat à l’extérieur du campement.

Notre guide est transpercé par un colosse à l’épée qui s’enfuit prestement avant notre arrivée. Ce dernier rendra son dernier souffle à Bianca et ce mot « Menlos » tandis que Bjorn et moi-même courons le fuyard meurtrier. Il court vite le bougre et finissons par perdre sa trace quand il s’engouffre dans un bois sombre et touffu. Il courrait dans la direction de la nécropole. On revient et on devra engager un guide pour nous conduire en terres Ulmèques.


Bianca tient absolument à ce qu’on fauche le cadavre qui est veillé nuit et jour pendant 7 jours avant d’être brûlé avec tous ses effets. Pendant ce temps, toute activité s’arrête et des kheyzas arrivent de partout aux alentours pour veiller le mort. Je m’oppose à son plan abject ne laissant aucun repos à ce mort. Elle veut le faire réanimer pour en savoir plus. Je lui indique qu’on peut toujours d’abord partir à la nécropole. Le site est couvert d’une tourbière aux herbes spongieuses. Il y a une petite maisonnette possédant l’emblème des prêtres de la faux ceux qui jugent les morts et décident s’ils peuvent être réanimés. Venant de l’arrière, de notre poste d’observation, Bianca part discuter avec les gardes.


Ceux-ci prétextent chercher l’abbé; ils arrivent en plus 3 gardes nécroanimés et deux démons ! Le combat féroce s’engage où les coups meurtriers pleuvent sans que nous puissions porter un coup, étant surnombrés. Déjà je fuyais, rompais le combat quand une voie nous invite à cesser le combat.


L’homme est un abbé et discute avec Bianca sur notre présence, elle s’explique. Le ton monte quelque peu, mais il indique qu’il veut bien donner quelques infos sur « Menlos » mais a besoin de doses de drogues Polypodes du désert [~ 15 guilders/dose, aussi connu comme un poison].


À la fin de la veillée funèbre et de la crémation, j’achète 10 doses avec les guilders de Bianca et paie 50 de plus pour le silence de mon vendeur. On repart là-bas et l’homme nous indique qu’il s’agit du projet « Menlos ». Elle ferait partie d’un « plan » et il nous conseille de ne plus en parler si nous voulons rester en vie arguant que tous les Ashragors que nous avons rencontrés doivent sans doute être au courant du projet pour nous avoir laissés en vie.

Douloureux serments d’allégeance et entrée à l’Académie

On voit Malko Pordem, le directeur de l’Académie guildienne de Toholl pour reprendre nos tests d’admission. On pratique plusieurs tests d’arts martiaux et combats qui se déroulent bien. On change d’auberge, tenue par des Gehemdals.


La nuit venue, nous sommes attaqués à nouveau par 3 démons et ils ne tardent pas à m’emporter car dans ma fuite, je me suis quasiment jeté dans leurs bras.


Je me retrouve nu et attaché à un mur. Un kheyza d’allure Ashragor me parle en kheyza et souhaite me faire prêcher, jurer fidélité et allégeance à sa Maison. Il s’agit d’un Templier. Je reste indécis face aux questions et réponses à donner et finit par m’évanouir. A mon réveil, couvert de blessures, je finis par jurer fidélité en langage kheyza.


Je me retrouve en bure, dans les bas-quartiers et regagnent péniblement notre auberge. Mes amis m’y rejoignent après avoir appris qu’il n’y avait rien à faire pour me sauver. Bianca a appris qu’on avait retrouvé trace de sa famille. Mes amis m’harcèlent de questions afin de connaître la vérité, comprenant bien vite que je cache à la vérité… mais ils finissent par me laisser ainsi même si tout ceci leur déplait.


Le lendemain, on accompagne Bianca à son rendez-vous familiale. Il s’agit d’une famille noble dénommée Kanazok Kozitza. L’accueil est chaleureux, même pour nous et on reconnaît aisément quelques traits démoniaques parmi eux. Bjorn et moi-même revenons à l’auberge tandis que Bianca reste sur place parmi les siens les questionnant sur le rite à venir Accueil et sur son père. On ne lui livre à ce sujet pas beaucoup d’informations.


Bjorn et moi décidons de prendre quelques bons temps à l’auberge et Bjorn est assez vite terrassé par le vin servi. Je tiens le coup et tente de la raisonner de se tenir tranquille et il finit par acquiescer, aller dormir pour être en forme demain, dernière journée de tests.


La nuit suivante, nos volets éclatent en morceaux et sans se défendre, les démons emportent Bjorn qui nous sera rendu le lendemain dans le même état. Il pense retrouver ses dieux via l’allégeance qu’il prête à Ashragor.


Nous assistons Bianca à son Accueil (sorte de baptême) au sein du temple. Il y a beaucoup de monde dont des templiers. Par la suite nous assisterons à sa profession de foi, dans l’intermédiaire on lui avait délégué un démon mineur avec lequel elle se chamaille sans cesse télépathiquement. Elle reçoit quantité de cadeaux dont une esclave Gehemdale. Nous lui offrons également des cadeaux, un bijou et une tenue luxueuse. On lui attribue son nom et on lui fixe sa profession dans le carcan religieux établi, en place : elle sera guildienne.


D’ailleurs, nous sommes convoqués par directeur qui a la plaisir de nous apprendre que nous sommes admis et que nous devons rejoindre l’Académie ulmèque de Titlan au plus vite. Nous partirons le lendemain.


A notre auberge, déguisée comme à l’accoutumée, Darka Khan vient s’entretenir avec nous. Sa Maison souhaite connaître les techniques de survie en milieu hostile qu’on enseigne là-bas, tout spécialement. L’un de nous devra lui faire rapport de visu.


On quitte Toholl avec notre guide kheyza accompagné de l’esclave de Bianca. Les environs sont montagneux et très escarpés. La progression sera pénible et éreintante. Ce sont notre guide et l’esclave qui en souffrent le plus. Comme Bianca tenait à ce que son esclave porte les sacs, elle tient aussi à ce que l’esclave accompagne au mieux mes nuits. Après quelques nuits, je discute un peu avec elle de notre périple et que nous allons quitter sa Maison et en est bouleversée. Ni Bianca ni moi ne parvenons à la rassurer, pour le moment, elle s’apitoie sans cesse, n’arrêtant pas de larmoyer.


Lors d’un passage au beau milieu d’une tonte de moutons, nous sommes rapidement pris à partie par des villageois haineux et racistes. Bianca tentera d’imposer son titre comme marque de respect mais rien n’y fera. Il faudra que la moitié d’entre eux soient assommés et finissent par s’enfuir pour poursuivre notre route.


Au loin, nous apercevons un homme seul débout. Ces jambes sont noircies, comme en putréfaction… Un ermite ? Un homme en quarantaine ? Il est immobile et nous suit du regard sans mot dire. Nous le contournons prudemment sans le déranger ou l’apostropher.


Nous atteignons les campements de la tribu kheyza des Quillians, ma tribu ancestrale et familiale. Peut-être en apprendrai-je plus et mieux au sujet de la notion de Parole donnée et du Serment.

mercredi 4 mai 2011

A Toholl

Bjorn et moi-même recevons dès notre arrivé à au delta de la Cicatrice, une écharpe rouge qu’il nous faut porter en toute occasion. Le voyage se poursuit dans la Cicatrice où nous croisons beaucoup de péniches et cités animées portuaires et petits villages. Des démons tirent les péniches le long de chemins de hallage.


Dans la capitale, Darka Khan nous précise de nous tenir à carreaux, de ne pas nous retrouver saouls ou autre situation du genre. On arrive au port, on remonte une large artère démarrant dans la ville basse. On longe sans s’attarder le marché aux esclaves (certains y rachètent des gens de leur Maison) – l’Académie se trouve en face. On arrive dans le quartier des Étrangers, sorte de ghetto. On nous assigne à résidence dans une auberge tenue par un kheiza. On trouve environ 10 % de morts-vivants et environ 2 à 5 % de démons parmi la population qui n’a pas l’air en grande forme et se tient de la manière la plus tranquille. Les lois sont très strictes. On ne peut « s’amuser », seule la musique en certains lieux est permise. Les étrangers sont dévisagés et le plus souvent dénigrés. L’aubergiste nous déconseille de sortir la nuit et nous informe que certaines « drogues/plaisirs » pourraient être trouvées.


On se rend à l’Académie. On est d’abord reçu par du personnel mort-vivant. Il règne une forte odeur d’encens sans doute pour masquer les odeurs de cadavres. On a remarqué qu’une sorte de démon-familier nous suit. On se présente brièvement au responsable qui est étonné de notre action pour arriver ici à intégrer l’Académie. Il nous indique qu’il nous faudra passer une semaine de test d’évaluation (physiques – apte à et intellectuelles).


Bianca se rend au Temple afin de faire son baptême ou de prendre des infos sur son père, un noble « Menlos ». Elle y va seule, car nous aurions dû suivre une initiation. Bianca parcourt un labyrinthe pour arriver à la Salle de Prières. Le prêtre lui explique qu’il a besoin de ses parents et famille pour procéder au baptême, il fera des recherches à la Maison des Noms. À la sortie, on assiste à une procession de flagellations et on rencontre des nobles.


Bianca effectue quelques portes à portes auprès de nobles racontant son histoire. Une noble Takakuruk. Elle leur parle de son histoire et du Continent. Le soir, on revient et on est ennuyé par des citadins. On les assomme où l’on évite de les frapper. Mais on pratique un tour pour se soigner, car on avait vaguement entendu que seuls les prêtres pratiquaient la magie, mais sans savoir que c’était « interdit ».


On est arrêté à l’auberge, déshabillés, désarmés et malmenés. Bianca essaie de contacter des passants à l’extérieur, mais se fait remarquer. Bjorn essaie de s’interposer, mais ce fait sérieusement brutaliser. On arrive aux galères, mais on est ramené à la prison. Finalement Darka Khan vient nous voir et nous propose de nous faire sortir et poursuivre notre intégration à l’Académie si on prête assistance à la Maison. Devenir espion ou être galérien, Bjorn et moi-même avons vite choisi.


À l’auberge, Bjorn est soigné par un kheiza qui vient me voir par la suite. Il est de la même tribu. Il me demande comment nous avons pu sortir de la prison, et lui ment et lui indique que Bianca avait de bons contacts avec une sœur. Il finit par me saluer en kheiza et lui répond en guildien. J’ai préféré ne pas trop être amené à expliquer mon mensonge, mon accord de soutien à la Maison adverse, car je souhaite terminer mon écolage. Je reviendrai vers lui par la suite. Ça l’a interloqué.


Le soir venu je suis attaqué par un démon maniant deux épées, des ailes et une gueule emplie de dents pointues. Il tentera vainement de m’enlever (dans les airs), mais je me débats comme une anguille et il finit par être terrassé non sans dégâts et blessures. L’aubergiste nous preste de quitter les lieux.