jeudi 2 juin 2011

Vengeance

On décide contourner le camp pour rejoindre une colline à côté pour disposer d’un point de vue. On remarque que ça s’agite dans le camp et assez vite quatre cavaliers se lancent à notre poursuite. Bjorn veille à brouiller nos pistes dans la neige. Ils finissent par nous repérer et viennent nous jauger et ils rebroussent chemin. On se met alors à chercher une position où soutenir un assaut. Nous sommes dos à un étang dissimulé sous une couche de neige.


Ils reviennent accompagnés d’une dizaine de fantassins. Ils nous visent à l’aide d’un court javelot et chargent vers nous. L’un deux tirent par inadvertance sur le cheval qui meurt sur le coup et son cavalier est propulsé à l’avant s’enfonçant dans la poudreuse. L’un d’eux ira s’empêtrer dans les berges en essayant de nous prendre par l’arrière. Bianca et Bjorn se débarrassent de leurs assaillants et finissons par nous enfuir avec les chevaux avant que les hommes à pied nous atteignent.


On se repose et l’on ourdit notre plan d’attaque. Nous allons repérer les yourtes desquelles s’élèvent de la fumée et iront tourner à trois autour de nuit pour couper les haubans et la faire s’écrouler et tuer les hommes qui rampent en dessous pour s’en extraire. Aussitôt dit, aussitôt fait. L’un d’eux s’en réchappe et est très vite tué. Je termine à tuer les 5-6 personnes restantes.


Bjorn et Bianca s’en vont vers la suivante mais la manœuvre est moins aisée et ils s’en échappent plusieurs personnes, près d’une petite dizaine. Ils finiront par tous être tués et procédons à la fouille des corps à la recherche d’armes essentiellement des dagues. Nous pénétrons au cœur de la 3ème yourte contenant du fourrage, des provisions, du matériel et deux chèvres. Il y a également deux coffres fermés servant de cages à des êtres vivants, des ouvertures ont été pratiqués pour les faire respirer. On appelle à l’aide de l’un d’eutre-eux.


Nous découvrons deux jeunes kheyzas enlevées de leur campement, Yetta et Lira. Elles ont été séquestrées et violentées. L’une d’elle a été sérieusement rossée. Nous les équipons et partons le lendemain matin pour les rendre à leurs parents, le rosk du campement. Elles ont pu se défouler sur les quelques sinistres individus qui les avaient fait subir quantité d’outrages.


En abordant le campement, on voit au loin une dizaine de ses bandits de grands chemins. Nous partons à bride abattue afin de les contourner et atteindre le campement kheyza. Ils viennent d’y passer pour réclamer une rançon (pas encore payée). Nous exhortons les kheyzas à repartir les attaquer tant qu’ils sont proches d’ici. Choses faites nous les rejoignons et Bianca les repèrent dissimulés sous un manteau de neige. Nous devons pour les atteindre essuyer une pluie de flèches et de lance pour afin les atteindre et les combattre aux corps à corps où ce sera une boucherie, pas de quartier. Ils s’écroulent un à un, même leur chef pourtant si vaillant blessé et achevé par Bjorn. Les kheyzas les fouillent et nous remettent une bonne moitié de ce qu’ils possédaient sur eux, près de 400 guilders en pierres précieuses.


Revenus au camp, nous sommes accueillis et hébergés dans la joie et la bonne humeur des retrouvailles. Je m’informe pour savoir si nous pourrions disposer d’un guide pour aller à Titlan. Après quelques discussions et réflexions, ils nous proposent de faire la route avec la plus âgée des filles, Lira pour qu’elle devienne guildienne et rentre à l’académie à Titlan. Nous partons avec un traineau tiré par nos chevaux, bien équipés en matériel, grains et vivres. Lira est enjouée et enchantée par sa future vie d’aventurière.


A côté de cela, Hilda l’esclave de Bianca s’affranchit d’elle et arrive à manœuvrer pour se faire passer pour une victime et aimé des autres pour rester ici et probablement rejoindre la Maison Ashragor par la suite. Bianca accepte malgré une sérieuse prêche qui tend à lui rappeler les desseins d’Ashragor à son égard. Ayant eu quelques relations avec elle, Bjorn et Biance s’ouvrent sur le fait qu’elle enfante de mon fils ou fille, future esclave… j’argue que je n’ai pas eu tant de relation avec elle.

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