mercredi 13 juillet 2011

Disparation mystérieuse et temporaire des académiciens ulmeqs, groupes reformés et takschir litigieux et contesté

Le soir venu on monte son camp. La fatigue faisant les velléités raciales sont font plutôt rares et chacune vaque de son côté à ses occupations. J’en profite pour faire connaissance avec Alionor une noble ashragor qui vient de la côte, de Scyth. Elle connaît peu la famille noble de Tohol dont est originaire Bianca et nous sympathisons et discutons ensemble.


Au matin tôt, un brouillard épais se forme et les professeurs décident d’écourter notre séjour dans la jungle, au risque de s’y perdre et de rejoindre la route et la ville ensuite. Pendant ce trajet, les ulmeqs de chacun des groupes se volatilisent.


Ceci interloque les professeurs qui nous invitent à rester sur nos gardes. On a quartier libre jusque demain matin.


Nous passons une agréable soirée en ville (bains, massages, drogues et repas) en ayant invité l’ashragor, Alionor qui semble avoir quelques sentiments pour moi. Elle a rougi à mon nom quand Bianca lui a parlé de moi. Elle est très curieuse et enjouée de découvrir ces nouvelles pratiques. Elle reste un peu prude mais se « dévergonde » quelque peu par la suite. Cela reste raisonnable et veillons à ce que tout se passe bien pour elle. Au retour, nous flirtons ensemble et elle me confirme que ça n’irait pas plus loin, sans mariage, ce que je comprends et accepte. Le cœur léger, je pars dormir.


Une déléguation d’ulmeqs (Rêveur sacré et deux gardes) arrivent à l’académie pour remettre le takschir promis à Bianca. Ceci attire de suite l’attention des felsins qui crient au scandale et à l’infamie, professeur comprise. Il s’en suit rapidement une dispute où la tension est palpable et où garde aura la main tranchée par la professeur felsin pour éviter de s’emparer de l’épée.


Le directeur fait irruption et s’indigne de l’outrecuidance administrative bornée dont fait preuve l’ulmeq quant à la remise de l’épée dans pareilles circonstances. Pratiquer de la sorte au vue et au su de felsins. Néanmoins, il doit reconnaître le titre de propriété et remet l’arme à Bianca qui ne peut contenir sa joie d’avoir entre les mains cette splendide arme. Les felsins quant à eux s’en vont l’air mauvais.


Pendant la nuit, le sommeil des plus faibles a été dérangé et perturbé. On suspecte les ulmeqs d’y être pour quelque chose.


Au matin les ulmeqs reviennent de la jungle et sont entendus par le corps professoral de l’Académie. Ils ressortent se changer et reposer sans vouloir s’expliquer. Le directeur nous rassemblera et nous apprendra qu’ils ont été manipulés dans Nocte pour agir de la sorte et qu’il convient à ce qu’on s’éloigne de Twalika pour rejoindre un village à une dizaine de kilomètres pour poursuivre notre formation. Apparemment, il a une idée sur la personne responsable et préconise l’éloignement physique comme solution toute trouvée, simple, efficace et rapide.


Ensuite, le directeur vu les velléités et animosités dans certain groupe va organiser un remaniement des groupes. Je me retrouve avec Bianca et éprouve un pincement au cœur de devoir me séparer de la noble ashragor Alionor. J’arrive à lui souhaiter bon courage et suite, on se retrouvera bien vite. Le noble gehemdal fait partie de notre groupe de même que le bellâtre felsin qui se trouvaient avec Bianca tandis que nous récupérons Vasco le venn’diss et Pako l’ulmeq.


Nous atteignons très vite le village et nous nous y installons. C’est assez rudimentaire et chiche.


Dans la nuit, nous organisons un tour de garde. Durant l’éveil de Bianca, la professeur felsin vient chercher les élèves qui parlent au dehors et plus tard, durant mon tour de garde, je serai assommé par une pierre lancée par une fronde tandis qu’un petit singe voleur tentera de faucher l’épée. Mais c’est sans compter la vigilance et la détermination de Bianca qui récupère son arme et se plaint officiellement auprès des professeurs de cette tentative de vol. Le problème sera traité nous dit-on.


Le lendemain matin, nous partons avec notre nouveau groupe. Bjorn fait partie d’un autre groupe.


Plus tard dans la journée, notre professeur gehemdal s’est quelque peu trompé dans sa course d’orientation et n’avons pas emprunté la bonne route. Il nous explique que nous allons devoir emprunter un bac qui traverse un bras de rivière calme exploitée et bordées par deux villages d’orpailleurs. Il nous explique d’éviter toute provocation de ces individus instables. De fait, les bougres ont l’air « pas nets », instables voire complètement défoncés.


Il ne faut pas longtemps pour que le passeur nous raille et exige du professeur un prix exorbitant pour la traversée. Ce dernier refuse. Les injures et remarques incisives pleuvent. Déjà un petit groupe d’hommes s’avance vers nous en ricanant. Le gehemdal finit par indiquer qu’il est guildien et qu’ils ont intérêts à nous laisser traverser. C’est le coup d’envoi d’une rixe générale où Vasco et Pako (venn’diss et ulmeq) ne prennent même pas part au combat et le noble gehemdal peine à sortir son épée de son fourreau. Ça semble être son premier combat. Bianca, le felsin, le gehemdal et moi-même abattons les hommes et fuyons.


A la manœuvre, le professeur se presse de rejoindre l’autre rive où un autre groupe nous attend prêt à en découdre. Le gehemdal nous enjoint à débarquer et courir précipitamment. Avant cela de commun accord, Bianca et moi-même lançons quelques dagues pour abattre quelques hommes. On part chercher la grosse brute du village d’en face.


On se précipite tandis que je soutiens le venn’diss défaillant, au bord de la panique et de l’évanouissement, mais ce dernier s’écroule à terre et d’une rue adjacent un fort groupe ne tarde pas à nous encercler et nous allons devoir tenir un bon moment face à ce déchainement de coups furieux et brutaux, ces hommes semblants être des hyènes sauvages et agressives.


L’arrivée du felsin et du professeur nous permet de nous dégager et très vite nos adversaires jonchent le sol et nous fuyons vers la jungle. Là on se repose quelques instants et le professeur plan tracé au sol nous explique qu’il va nous falloir rejoindre un point de ralliement, un pont suspendu. Il secoue les plus ‘faiblards’ et félicite les autres pour la tenue du combat.


Clairement, notre professeur est très bon combattant, le felsin se débrouille plutôt bien et Bianca s’enthousiasme de l’efficacité et du tranchant impeccable de sa nouvelle arme felsin, le takschir. Après ces évènements et face à l’adversité les liens de notre groupe se resserrent. Nous nous installons pour passer la nuit dans une clairière assez accueillante.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire