jeudi 3 novembre 2011

Histoire de coucherie, de sombre magie (?) et mariage joli

Nous restons encore invités au sein du clan de Bjorn, les Cynghin. Nous sommes régulièrement présentés à des membres du clan, toujours enthousiastes à nous rencontrer, c’est chaleureux. Profitant de l’occasion d’être parmi eux nous nous intéressons à leurs mœurs, histoires, valeurs, etc. Nous échangeons beaucoup avec Par, son grand-père et Igmar, le gawin du clan qui compte près de 1 500 membres dont la moitié sont des guerriers répartis en une quinzaine de villages.


Nous apprenons que leur première motivation de fouler les terres du Continent est de retrouver leurs dieux. Pour se faire, ils envoient bon nombre de jeunes faire leur écolage au sein des académies afin de devenir guildiens. Pour financer tout cela, ils semblent disposer d’une réserve de richesse dans laquelle ils puisent de temps en temps. On apprend aussi qu’avec le loom rouge, ils auraient réussi à reforger les prestigieuses armes d’antan.


Des kheyzas viennent leur rendre visite afin de leur aiguiser leurs lames et leur vendre des ustensiles de cuisine. Le soir venu, invités tous se colportent beaucoup de nouvelles et d’informations. On apprend encore que les gehemdals financent des guildes presque à fonds perdus. Ils semblent que le profit ne soit pas vraiment leur première préoccupation.


Durant la soirée, dans une sorte d’arrière-boutique une cartomancienne kheyza officie. Elle dit venir de la tribu - qui n’en est pas vraiment une vu qu’on la considère comme disparue - des Elferans protecteurs de l’Astramance, pouvant de temps à autre prédire l’avenir. Nous passons tour à tour pour savoir ce que l’avenir pourrait bien nous réserver.

Bianca apprend que sur la route qui la mènera à sa mère, elle ne trouvera pas son père qui est ici et qu’elle sera mariée sous l’égide d’un personnage important, génocidaire de surcroit.

On révèle à Bjorn que sur le chemin qu’il empruntera pour retrouver les dieux, il rencontrera une personne à la Cour des Miracles qui l’aiguillera. La Cour des Miracles serait l’endroit où se trouve l’Empereur.

Enfin pour ma part, on me demande si je possède du loom ? Est-ce mon pendentif signe de mon union avec Alionor prêt à recevoir un guilder constellé qui le ferait penser ? Par la suite, parmi toute une série de « révélation » plus ou moins évidente et logique, la kheyza me dit être marié, que mon épouse est enceinte mais que cela ne sera pas un évènement heureux. Mon enfant ne naitra pas ici, ce sera sur le Continent.


Plus tard dans la soirée, Bjorn me charrie et veut me voir absolument coucher avec sa cousine Grol alors que je suis marié ; je tente de m’éclipser mais aidé de sa famille, je suis bien vite coincé, je me résigne à me saouler avec eux. Mais Bjorn sortant pour vidanger se laissera séduire par sa cousine surexcitée et se fera pincer par Bianca qui s’inquiétait pour lui. Elle s’en prend assez violemment à Grol pour ensuite donner quelques leçons à Bjorn, à moitié beurré et endormi, réveillé d’un brutal coup aux parties intimes. Bianca est très remontée et a bien failli m’en coller une alors que je tentais de la contraindre à arrêter toute cette violence et colère. Je m’occuperai de soigner tout ce petit monde alors que Bianca aurait préféré les savoir souffrir pour que la leçon n’en soit que mieux donnée et apprise. Elle finira même par aller lui jeter un baquet dos alors que Bjorn meurtri dormait. Ce dernier finira par prendre ma couche. A la fin de soirée, alors que j’avais discuté avec Igmar, je trouve refuge pour dormir dans une famille voisine, un couple avec enfants. Mon réveil est des plus agréable avec un délicieux déjeuner. Au matin, Bianca se défoule, pas contente du tout et tire la gueule autant à Bjorn qui dit ne se souvenir de rien et à moi pour les avoir soignés. La tension est palpable et laissons Bianca mal digérer l’affaire ; ce qui est bien légitime. J’apprendrai que le loom rouge est distribué et réparti lors d’un grand conseil annuel de gawins. Il sert entre autre aux golems, unités d’élite gehemdals qui possèdent une sorte d’armure aux prodigieuses propriétés.


Bjorn propose de pratiquer un rite ashragor pour confesser ses pêchés ce que Bianca apprécie. Nous nous éclipsons discrètement la nuit suivante pour pratiquer dans une bergerie isolée qu’on calfeutre et qu’on barricade pour être tranquilles. Bianca officie et mène la cérémonie et là encore une fois, la pierre d’offrande semble boire cette dernière, notre sang versé. Nous décidons de jeter la pierre dans la rivière pour ne pas revenir avec, et quelle surprise nous attendra demain.


La pierre poursuit son saignement dans le cours de la rivière à l’effroi, panique de tous, d’Igmar compris qui semble impuissant et fait mander les gawins des alentours, des tribus « ennemies » rivales de toujours. J’avais bien craint de pratiquer ce rite ici mais Bianca m’avait rappelé à juste titre mon engagement même si il a fallu qu’elle y ajoute une menace de tout divulguer à Alionor, à notre retour ; ce qui n’était pas nécessaire. Il est décidé d’enfermer la pierre dans un coffre scellé magiquement et de le conduire à la mer sous bonne escorte.


Discutant avec son grand-père, Bjorn lui indique déjà disposer de sommes pour rentrer à l’académie – il a préféré ne pas expliquer qu’il y était déjà – et a refusé l’aide financière de son clan. Une occasion de perdue, je trouve même si Bjorn m’a indiqué me rappeler à l’occasion la fois où je refuserais un « mauvais » coup pour s’enrichir. Il marque un point et décide ne plus en vouloir. Par contre, Bianca pourrait bénéficier de l’appui financier du clan si elle venait à se marier avec Bjorn et intégrerait alors le clan.


Elle accepte le mariage même si la récompense financière ne l’intéresse pas beaucoup au contraire du voyage et de la quête qu’il faudra accomplir pour la remporter. En effet, dans les ruines de l’ancienne cité désertée gehemdal au plus profond des montagnes, il se trouve une forge qui contient des lingots d’un alliage métallique précieux et extrêmement rare qui se négocie pour des sommes folles. On obtient l’autorisation d’en emporter un (un lingot de taille normale mais pesant près de 40 kg). Le chemin est parsemé d’embuches et disposons d’une carte pour s’y rendre. Au lendemain du mariage, l’occasion d’une grande fête qui permet la réunification de clans habituellement ennemis qui discutent et prennent des accords et arrangements, nous partons. Il a fallu près de 2 semaines pour faire venir tous les invités.


Arrivés à l’ancienne cité-forteresse nous sommes contrôlés par des gardes. Près de 15 000 personnes vivent encore dans un tiers de la ville. C’est aussi le carrefour de très nombreux commerçants et charrois. Nous atteignons une grande place, fort habilement éclairée par des miroirs et braséros où brûle une matière qui produit une flamme claire et intense. Les galeries s’enfoncent sur près de 500 m. à 1 km sur plusieurs niveaux, obstruées de débris, d’éboulis, de zone inondée, traversée par des rivières ou des flots furieux. On passe une rivière sur des grosses pierres qu’on place tout en contournant des zones immergées ou en empruntant les toits d’habitations qui émergent encore des flots. Entre les deux nous serons attaqués par des rodeurs mais quand la moitié de leur groupe s’écroule mort en quelques secondes, les autres ne demandent pas leur reste et s’enfuit. Nous voyons une maison au loin aux fenêtres et portées renforcées et blindées. Prudemment, nous la contournons.


Plus loin, on repèrera un homme qui se meut sous l’eau, une lampe frontale sur la tête, une arbalète en main. Deux hommes voyagent à ses côtés, à quelques distances de lui. Nous décidons de tendre une embuscade en plaçant l’une de nos lanternes en leurre pour les attirer. Là, une guerre des nerfs s’installe car ils investissent les lieux mais n’attaquent pas. Ils tentent de nous débusquer en nous balançant une sorte de grenade d’où s’échappe une odeur des plus déplaisantes. Après cela, Bianca décide de briser la lumière et restons là, tous dans le noir le plus complet !

Le combat finit par s’engager, deux arbalestiers font irruption et nous tirent dessus. Ils sont très vite gravement blessés par Bjorn et moi-même. Ensuite, tout s’accélère. Suite à la charge de Bjorn, nous faisons irruption dans la pièce voisine et nombre d’entre eux sont blessés ou terrassés tandis que les survivants fuient sans demander leur reste. Nous détenons un blessé en otage. Il a la peau très claire, une sorte de masque contenant un liquide pour lui respirer sous l’eau. Ils disent pêcher sous l’eau et ne rien pratiquer d’autres… Ils disposent d’arbalètes en os et de couteau à leur ceinture. Nous décidons de nous mouvoir avec l’homme en otage pour dissuader ses comparses à nous abattre. Nous ne rencontrons plus personne et décidons de retourner à leur planque pour tous les tuer et garder le secret de l’existence et de la présence de la forge bien gardé.


Là, ils se sont retranchés en renforçant les accès. Bjorn tentera à l’aide d’une sorte de barre à mine de faire sauter la porte des ses gonds tandis qu’avec un pavois maintenu au-dessus de nos têtes, j’évite qu’on nous inonde de liquide brûlant qu’ils versent depuis la fenêtre située juste au dessus de nous. Notre prisonnier se trouve à nos pieds et tentera de s’échapper à mainte reprise. Cette solution est privilégiée à celle qui consistait à faire sauter un barrage et leur faire déverser des tonnes d’eau provenant d’un lac artificiel. Mais ceci comportait trop de risque pour celui qui allait faire céder le barrage. Une fois la porte retirée, on s’aperçoit qu’une herse est dressée et des meubles bloquent l’accès tandis que les barres de fer aux fenêtres sont solidement ancrés et rivées ; impossible de passer par là.

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